Le charpentier métallique façonne et assemble les pièces métalliques qui constituent les charpentes des ponts, des édifices, des pylônes et des bâtiments industriels.
Le charpentier métallique travaille dans un atelier d'usinage ou sur un chantier. Il peut participer à la construction d'un pont, d'un immeuble, d'un hangar, de passerelles, de pylônes...
Il réalise d'abord une étude du projet : il prend connaissance des plans réalisés par l'architecte ou le dessinateur, choisit avec eux les matériaux utilisés. Il commande les métaux, réalise les calculs nécessaires pour l'ajustement des pièces et éléments de la charpente, dessine les plans grâce à un logiciel de CAO (conception assistée par ordinateur).
Il découpe et plie les éléments métalliques à l'aide de machines à commande numérique. Sur le chantier, il peut être chargé de monter un échafaudage. Il procède au montage de la structure métallique à l'aide d'une grue ou d'autres outils de levage. Il fixe les éléments de la charpente (boulons, rivets, soudures...). Il peut également être amené à restaurer des charpentes déjà existantes.
Par ailleurs, le respect des règles de sécurité est essentiel dans ce métier, car le charpentier métallique travaille soit au contact de machines coupantes, soit en hauteur.
Le charpentier métallique est calme, précis et naturellement prudent. Il dispose d'une bonne maîtrise en calcul et géométrie, le charpentier a une bonne perception des formes et des volumes dans l’espace et est en mesure de lire les plans remis par les bureaux d’études.
Précis, habile, organisé, il doit connaître plusieurs techniques, savoir utiliser des machines spécifiques et pratiquer l’informatique appliquée à la commande numérique.
Ce sont le plus souvent les entreprises du BTP et de la métallurgie qui recrutent des charpentiers métalliques qualifiés.
Avec quelques années d'expérience, il est possible de devenir Chef d'atelier en usine ou Chef d'équipe sur chantier, selon son activité.
S'il souhaite s'installer à son compte, il peut également passer le CQP (certificat de qualification professionnelle) chargé d'affaires junior en métallerie. Elle permet d'acquérir des connaissances juridiques, commerciales et de gestion, très utiles pour créer sa propre entreprise.
Les diplômes qui peuvent préparer à ce métier sont :
- CAP Réalisations industrielles en chaudronnerie
- BAC PRO Technicien en chaudronnerie industrielle
- BTS Conception et réalisation en chaudronnerie industrielle
- BTS Architectures en métal : conception et réalisation
Le chef d'équipe organise son travail autour de 3 grandes activités :
- Il prépare le chantier en fonction des contraintes et des obstacles du terrain, puis répartit le travail.
- Il suit l’avancement des travaux et en vérifie la qualité.
- Il assiste à la réception des travaux à la fin du chantier et veille à la remise en état des abords.
Il exerce son métier sur le terrain, sous la responsabilité du chef de chantier. Il coordonne et contrôle les travaux de l’équipe dont il a la responsabilité.
Le chef d’équipe a le sens du commandement et sait développer de bonnes relations au sein de son équipe.
Il est attendu de lui d'avoir une bonne connaissance des diverses techniques utilisées sur un chantier, à savoir :
- Interprétation des plans et dossiers techniques
- Analyse des contraintes techniques
- Force de proposition dans l'organisation du travail
- Capacités managériales
- Capacités d'analyse de problèmes et savoir rendre compte
- Sens des responsabilités et du contact
- Pédagogie et diplomatie
Les perspectives d'évolution d'un chef d'équipe sont les suivantes :
- Chef d'atelier
- Directeur de production industrielles
Pas de formation initiale spécifique, l’expérience professionnelle donne accès à la promotion interne. Les diplômes qui peuvent toutefois préparer à ce métier sont :
- Les CAP du Bâtiment
- Bac Pro Construction Bâtiment Gros Œuvre
- Bac Pro Technicien du bâtiment
- Bac Pro Travaux Publics
- BTS Bâtiment
- BTS Travaux Publics
- Brevet Technique Encadrement de chantier
Le conducteur d'engins pilote et entretien les engins. Il travaille également sur des chantiers aux travaux de terrassement ou nivellement. Il conduit différents types de machines (bulldozer, grue, chargeuse, pelle mécanique...).
Le conducteur d’engins est l’un des principaux acteurs du chantier. Il conduit les engins les plus divers (niveleuses, pelles hydrauliques, pelleteuses…) utilisés pour les travaux de terrassement ou de nivellement.
Il connaît parfaitement les engins qui lui sont confiés. Il les maîtrise et sait en tirer le meilleur parti en respectant les règles de sécurité. Il participe à l'entretien de son matériel.
Le conducteur d'engins doit avant tout connaître parfaitement sa ou ses machines, les risques inhérents à chaque engin et savoir effectuer les petites réparations.
Sur le chantier, il doit :
- respecter les consignes de sécurité,
- manœuvrer avec une maîtrise totale parmi les autres engins et les autres équipes qui travaillent,
- suivre les plans définis et apprécier les difficultés du terrain où il exerce.
Avec de l’expérience, le conducteur d'engins peut devenir Conducteur polyvalent sur plusieurs engins, se spécialiser dans une technique particulière, s’orienter vers l’entretien et la maintenance d’engins ou devenir Chef d’équipe voire Chef de chantier.
Pour pouvoir occuper ce poste, les formations suivantes sont nécessaires :
- CAP Conducteur d’engins Travaux Publics et carrière
- Brevet Professionnel Conducteur d’engins Travaux Publics et carrière
- TP Conducteur de pelle hydraulique et de chargeuse pelleteuse
- TP Conducteur de grue à tour
Le conducteur de travaux est un professionnel de terrain et ses activités varient beaucoup selon la taille du chantier et la structure de l’entreprise. Il dépend directement du chef d’entreprise ou du directeur des travaux.
Il est responsable de la qualité des travaux effectués, de la tenue des délais et du respect du budget. Il contrôle toutes les étapes du chantier, depuis l’étude du dossier jusqu’à la réception des travaux.
Le conducteur de travaux définit les moyens de production (équipes, matériels, matériaux), rédige les rapports, dialogue avec tous les intervenants des chantiers et est régulièrement en contact avec les maîtres d'ouvrage (client).
Il est responsable des méthodes et de la qualité de l’ouvrage et il assiste les personnes qu’il commande. Le conducteur de travaux assure également la gestion financière du chantier et organise les approvisionnements.
Ce professionnel connaît toutes les techniques de son métier et suit leur évolution. Enfin, il anticipe les éventuels problèmes liés à la sécurité.
Personne de responsabilités et d’organisation, le conducteur de travaux a naturellement le sens des relations humaines. Méthodique, il prépare avec soin le chantier en amont, se montre disponible pour ses clients et ses collaborateurs lors du suivi.
La fonction de conducteur de travaux constitue un aboutissement dans la carrière d’un technicien du bâtiment et des travaux publics. Un conducteur de travaux expérimenté peut créer sa propre entreprise.
L’acquisition d’un Diplôme d’Ingénieur du bâtiment et des travaux publics est aussi une évolution possible. Les chefs de chantier peuvent accéder à ce poste après quelques années d’expérience professionnelle et une formation complémentaire
À terme, le conducteur de travaux peut terminer sa carrière en occupant un poste de Chef de secteur de travaux public ou Conducteur d'opérations du bâtiment et des travaux publics.
Pour exercer ce métier à responsabilité, les formations suivantes sont nécessaires :
- BTS Travaux publics
- DUT Génie civil
- Diplôme d'ingénieur
- Titre Pro Conducteur de TP routes/Canalisations/Terrassement
- Titre Pro Conducteur de travaux bâtiment & génie civil
Le constructeur de réseaux de canalisations est le professionnel de la pose de canalisations pour les collectivités, les opérateurs privés (GRDF), les industriels ou les particuliers.
Le constructeur de réseaux de canalisations installe :
Toutes les canalisations permettant le transport et la distribution d'eau potable ainsi que les réseaux d'assainissement.
Il intervient depuis la source, le captage et la distribution d’eau potable jusqu’à l’évacuation des eaux usées vers les stations d’épuration, et leur retour au milieu naturel (rivières, lacs…).
Toutes les canalisations permettant le transport et de la distribution de fluides de toute nature (gaz, chauffage urbain…).
Il assure également l'entretien et le renouvellement des installations existantes en appliquant des techniques innovantes. Il exerce son métier au sein d'une équipe, le plus souvent à l'extérieur et sait conduire des engins comme les minipelles.
Le constructeur de réseaux de canalisations est un homme habile de ses mains, polyvalent et autonome, qui sait adapter ses techniques à l’environnement d’un chantier.
Après quelques années d'expérience, le constructeur de réseaux de canalisations peut devenir Chef d'équipe, Chef de chantier et assurer tout autre fonction d'encadrement.
Le futur constructeur de réseaux de canalisations devra détenir les diplômes suivants :
- CAP Constructeur de réseaux de canalisations en Travaux Publics
- BAC PRO Travaux Publics
- Bac Pro Technicien Réseau Gaz
- Titre professionnel Canalisateur
Le constructeur de routes participe, en équipe, à la construction, à la rénovation et à l'entretien des routes.
Le constructeur de routes exerce son activité dans le domaine de la construction et de l’entretien des routes (chaussées, aménagements urbains, parkings, stades, ou aérodromes…), sur des chantiers de toutes tailles et toujours en équipe.
Ses gestes sont précis afin de réaliser un travail de qualité tout en respectant les règles de sécurité. Il participe à toutes les tâches d’un chantier et peut être amené à conduire de petits engins (minipelles, compacteurs et petites chargeuses).
Le constructeur de routes travaille en équipe, sous l’autorité d’un chef d’équipe ou de chantier. Il doit savoir faire preuve d’autonomie tout en sachant respecter les consignes et les règles de sécurité.
Bien que très mécanisé, le métier fait encore appel à beaucoup de savoir-faire manuels. Il s’exerce en extérieur et parfois de nuit.
Chaque chantier est unique : le constructeur de routes doit être capable de s’adapter à la diversité des situations, aux contraintes du terrain, ou aux conditions météorologiques.
Le constructeur de routes peut évoluer vers des postes de Chef d'équipe, de Contremaître voire de Chef de chantier. En passant des qualifications professionnelles (par exemple en conduite d'engins), il peut également se spécialiser. Enfin, il peut aussi créer sa propre entreprise artisanale.
Les formations suivantes sont nécessaires pour occuper ce poste :
- CAP Constructeur de routes et aménagement urbain
- Bac Pro Travaux publics
- BTS Travaux publics
- DUT Génie civil construction durable
Le constructeur en voirie urbaine exerce son activité dans des entreprises dont la vocation générale est de réaliser des travaux de construction et d’entretien des voiries et espaces publics (voies piétonnes, pistes cyclables, trottoirs, aires de jeux, terrains de sports…).
Le constructeur en voirie urbaine participe à toutes les tâches d'un chantier de voirie et réseaux divers (signalisation, implantation, pose de bordures et de pavés, réalisation de petites maçonneries...) et sait conduire de petits engins. Il travaille en équipe, sous la responsabilité d'un chef d'équipe, au contact des riverains.
Exercer le métier d'un constructeur en voirie urbaine demande d'avoir une résistance physique à toute épreuve. Cette profession s'exerce à l'extérieur et impose le port de charges lourdes. C'est un métier qui réclame de l'organisation, une capacité à travailler en équipe et un goût certain pour les finitions.
Rigoureux et méthodique sont les qualités incontournable du constructeur en voirie urbaine. Il doit également être soucieux du respect des mesures de sécurité, pour lui mais également pour les autres professionnels comme les éventuels passants. Les vêtements adéquats sont donc indispensables (casque, chaussures, gants...).
Enfin, une capacité d'adaptation est attendu car un chantier n'est jamais le même, ni les conditions d'exécution.
Après quelques années d'expérience et après avoir fait ses preuves dans son métier, le constructeur en voirie urbaine peut devenir Chef d'équipe puis Chef de chantier.
Les diplômes qui peuvent préparer à ce métier sont :
- CAP Constructeur de routes
- BAC PRO Travaux Publics
- BTS Travaux public
- DUT Génie civil construction durable
- TP Constructeur professionnel en voirie et réseau
Le constructeur en ouvrage d'art élabore et installe les coffrages (moules) dans lesquels sera coulé le béton pour réaliser une partie d'un ouvrage de travaux publics.
Le constructeur en ouvrages d’art travaille sur des chantiers de construction d'ouvrages très diversifiés et souvent de taille importante (ponts et viaducs, barrages, tunnels, centrales nucléaires, bâtiments industriels etc...). Il est amené à positionner les armatures d'acier pour consolider le béton, coule le béton dans le coffrage et démoule la pièce réalisée.
Il sait aussi tracer et implanter des ouvrages, lire le plan des coffrages qu’il devra fabriquer. Il a de bonnes notions de dessin, de géométrie et de résistance des matériaux. Le métier requiert une bonne habileté manuelle et le sens du travail précis et rigoureux.
Le constructeur en ouvrages d’art est très habile manuellement et possède un bon coup d’œil. Il est consciencieux et aime prendre des initiatives. Il sait également organiser son poste de travail et les cheminement d'accès.
Après avoir fait ses preuves dans son domaine, le constructeur en ouvrage d'art peut évoluer vers un poste de Chef d'équipe et/ou Chef de chantier.
Les diplômes qui peuvent préparer à ce métier sont les suivants :
- CAP Constructeur d'ouvrages en béton armé
- Bac Pro Travaux publics
- BTS Travaux publics
- DUT Génie civil construction durable
Le directeur de travaux coordonne les projets et les budgets des projets de construction.
Le directeur de travaux conçoit les projets de construction et établit les budgets correspondants.
Il prépare le programme de réalisation, détermine la composition et les périodes d’intervention des différents corps de métiers et veille à la bonne application du cahier des charges. Il exerce son métier aussi bien sur le chantier que dans son bureau : il est responsable de la réussite des chantiers qu’il coordonne.
Il est décisionnaire, il donne les directives aux conducteurs de travaux qui assurent l’exécution des ouvrages tant sur le plan technique que financier.
Il discute avec le client. Les différents responsables du chantier s’adressent à lui. Il est le garant de la qualité des ouvrages réalisés et du respect des consignes de sécurité.
L'une des qualités requise pour être un directeur de travaux est d'être toujours disponible. Il est à la fois un homme de d'études mais aussi et surtout un homme d'action.
Après plusieurs années d’expérience, le directeur de travaux peut accéder à des fonctions hiérarchiquement plus importantes :
- Directeur d’exploitation,
- Chef d’agence,
- Chef de secteur.
Autre évolution possible : s’orienter vers un rôle plus commercial.
Même s’il est possible d’accéder à la fonction de directeur de travaux via la promotion interne après un Bac +2 (BTS…), il est conseillé d’être titulaire d’un diplôme d’école d’ingénieurs (ESTP, Ecole des mines, Insa) ou équivalent (master…).
L'étancheur est celui qui prévoit l'étanchéité d'un ouvrage, les techniques et les matériaux à employer pour prévenir toute infiltration d'eau, d'humidité ou tous autres éléments extérieurs dans une construction.
Les missions de l’étancheur sont diverses et variées.
Il peut être est amené à réaliser des revêtements d’étanchéité pour mettre « hors d’eau » les ouvrages d’art et les bâtiments. Il opère sur toutes les parois particulièrement eposées à l'eau ou à l'humidité : toits terrasses, balcons, parkings, réservoirs, terrasses, murs enterrés, tabliers de ponts, ou tunnels.
Son travail doit être techniquement irréprochable pour éviter tous risques de sinistre. Il intervient en construction neuve après les travaux de génie civil, de charpente ou de gros œuvre, ainsi qu’en réhabilitation pour maintenir la qualité des ouvrages. Après vérification des supports, il peut selon les cas réaliser différentes tâches : mise en œuvre d’isolation thermique, de revêtements d’étanchéité et de leurs protections éventuelles (gravillons, dalles sur plots, végétalisation..) et traitement des points singuliers tels qu’évacuations d’eaux pluviales et joints de dilatation.
L'étancheur pose et fixe, en fonction des surfaces à étancher, les matériaux isolants les plus adaptés : laine minérale, mousse plastique, verre cellulaire avec colle, bitume ou fixations mécaniques. Il met en œuvre des revêtements d’étanchéité parmi lesquels : feuilles à base de bitume ou feuilles plastiques et élastomères.
L'étancheur assume des tâches épuisantes et se doit d'être endurant physiquement mais aussi :
- accepter des déplacements fréquents
- savoir manipuler les revêtements isolants en fusion
- être capable de réaliser de la petite maçonnerie
- savoir fixer des bardages
Avec de l’expérience, il peut lui être proposé d’encadrer une équipe et, par la suite, de gérer intégralement des chantiers.
Il est également possible pour l'étancheur, d’intégrer un bureau d’études et de pouvoir prétendre plus rapidement à un poste d’encadrant, comme Chef d’équipe par exemple.
Ce poste est accessible en effectuant les formations suivantes :
- CAP Monteur en isolation thermique et acoustique
- CAP Etancheur du bâtiment et des travaux publics
- Brevet professionnel étanchéité du bâtiment et des travaux publics
- BTS Enveloppe des bâtiments, conception et réalisation
Avec un niveau CAP, il est possible de postuler à un poste d'ouvrier étancheur, tandis que le Brevet Professionnel permet déjà d'obtenir une qualification visant à occuper la fonction de chef d'équipe.
Avec un BTS, il est également possible d'intégrer un bureau d'étude et de gérer un projet d'isolation du début à la fin.
Avant le démarrage d'un chantier, le géomètre-topographe prend des mesures permettant de réaliser, sur un plan, les formes et les détails du terrain. Il note également, tous les aspects physiques du site en étudiant les sous-sols.
Il est le premier à intervenir sur le terrain lors d'un projet de construction. Avec des appareils sophistiqués, il fait les mesures et calcule les distances, les surfaces, les niveaux d’altitude du sol, la hauteur des arbres ou poteaux télégraphiques existants.
Il est également amené à exploiter et traiter des données avec des logiciels de CAO/DAO (conception/dessin assisté par ordinateur) pour illustrer plans et courbes de niveau. Ses plans et relevés constituent une base de travail précise et indispensable aux professionnels des travaux publics.
Il est attendu du géomètre-topographe, une facilité d'adaptation dans des milieux de travail très différents. Il doit être précis et apporter un soin scrupuleux à son travail.
Suivant leur niveau de qualification, les géomètres ont la possibilité de parfaire leur formation, de passer des concours et d'évoluer au sein de différents types d'entreprises.
Avec une expérience confirmée, le géomètre-topographe peut ouvrir son propre bureau d'études.
Pour pouvoir exercer ce métier, il est nécessaire de détenir les formations suivantes :
- BAC Pro Technicien Géomètre-topographe
- BTS métiers du géomètre-topographe et de la modélisation numérique
- Titre professionnel de technicien supérieur géomètre-topographe : Option cabinet de géomètre ou entreprise de Travaux Publics.
L'ingénieur d'études intervient lors de la réponse aux appels à projets émis par les clients.
Aussi il coordonne les études liées au développement de nouveaux produits et s’attache à respecter les spécifications définies dans le cahier des charges. Il peut également être responsable de toute la réalisation d’un projet, crée des prototypes, teste et contrôle les différents composants.
Au sein du bureau d’études, l'ingénieur études construit la réponse à l’appel d’offre (proposition avec plans et étude chiffrée) en optimisant les ressources techniques, matérielles et économiques de son agence. Pour cela, il fait appel à ses connaissances techniques, aux compétences des équipes travaux, des fournisseurs, du laboratoire, etc.
Son challenge : être rigoureux et créatif pour emporter le marché grâce à une offre qui répondra aux attentes du client tout en se différenciant de celles des concurrents.
Une fois l’affaire remportée, il fera la passation du dossier aux équipes travaux qui prendront le relais.
L’ingénieur d'études maîtrise parfaitement les règles de l’art de son métier, afin de comprendre, interpréter et répondre aux attentes exprimées par le client. C’est un homme de réseaux, qui saura aller chercher des informations auprès des spécialistes pour construire la proposition la plus pertinente.
Il maîtrise également les aspects financiers de son projet pour faire une proposition économiquement viable. Enfin, il est doté d’un sens commercial qui lui permettra de défendre les intérêts de son agence s’il participe aux phases de négociation d’une affaire.
Un ingénieur d'études peut rapidement évoluer durant sa carrière vers le corps des Ingénieurs de recherche.
Il peut également aspirer à être promu Directeur technique ou Directeur de production.
Les diplômes qui peuvent préparer à ce métier sont :
- Diplôme d'ingénieur
- Master 2 Génie civil
Le mécanicien d’engins de chantier entretient, répare les engins et machines utilisés sur les chantiers.
Le mécanicien d’engins entretient, répare les engins et les machines utilisés sur les chantiers : les pelles hydrauliques, les bouteurs, les niveleuses, les chargeuses, les compacteurs, les finisseurs. Il exerce son métier sur le chantier et dans l’atelier de réparation. Il est capable de monter et de démonter toutes les machines grâce à sa parfaite connaissance de leur fonctionnement.
Le mécanicien d'engins de chantier dispose des qualités suivantes :
- calme,
- organisé,
- imaginatif et habile,
- se souci de la sécurité des autres,
- à des connaissances en hydraulique, pneumatique, électricité et électronique embarquée.
Dans un secteur où la mécanique est fondamentale pour le bon déroulement des chantiers, les entreprises recherchent en permanence des mécaniciens d'engins qualifiés.
Après quelques années d'expérience, le mécanicien peut devenir Chef d'équipe, Technico-commercial et/ou créer ou reprendre une entreprise.
Pour prétendre à ce métier, les formations sont requises sont :
- BEP agent de maintenance de matériels,
- CAP mécanicien d'engins de chantiers de travaux publics,
- CAP maintenance des matériels, option matériels de construction et de manutention,
- BAC PRO maintenance de matériels, option B matériels de construction et de manutention,
- BTS maintenance de matériels de construction et de manutention.
Le monteur participe à l'installation de réseaux de communication en fibre optique. Il met en œuvre le déploiement du câble optique en horizontal comme en vertical jusqu’au raccordement.
Il est également amené à :
- dérouler la fibre optique en souterrain, en aérien ou en façade,
- installer les prises et les raccorde au réseau,
- vérifier et mesurer le raccordement de l’installation au réseau.
Les qualités attendus du monteur câbleur-raccordeur en fibre optique sont :
- connaissances des normes et consignes de sécurité,
- connaissances des produits et matériels des fabricants,
- connaissances des opérations techniques telles que : le raccordement, la soudure, les mesures de réflectométrie, d'installation, de configuration et rétablissement des équipements d'extrémité...,
- avoir un bon relationnel,
- avoir le sens de l'organisation et rigueur,
- capacité d'adaptation
Le monteur câbleur-raccordeur en fibre optique peut évoluer vers un poste de Technicien en télécommunication Études et Développement.
Toutefois, d'autres métiers sont accessibles aux plus audacieux :
- Administrateur de réseau
- Designer industriel de produits électroniques
- Conseiller commercial en biens d'équipements ou encore Ingénieur assistance technique.
Les diplômes qui peuvent préparer à ce métier sont :
- BAC PRO des métiers de l’électricité et de ses environnements connectés
- Titre professionnel installateur de réseaux de télécommunications
Le monteur de lignes caténaires assure l'aide d'outillages ou de moyens mécanisés. Au sein d'une équipe, il participe à la réalisation des travaux d’installations de caténaires pour le réseau ferré et de lignes aériennes de contact pour les tramways et trolleybus.
En matière de prévention, le monteur de lignes caténaires applique les consignes de sécurité liées aux conditions d'exercice de son emploi : travail en hauteur, à proximité d'installations à risques électriques, en présence de circulation de trains.
Sur des chantiers linéaires et mobiles, ce professionnel réalise, à partir d'instructions précises :
- La mise en place des supports de lignes caténaires avec leurs accessoires : consoles, appareils tendeurs, ancrages, etc.,
- La mise en place des protections au droit des ouvrages d'art surplombant la voie ferrée,
- Le déroulage des différents câbles sur ces supports,
- Le montage des appareils d'interruption et les connexions électriques entre les différents éléments de la caténaire,
Des connaissances précises techniques, technologiques et électrotechniques sont essentielles pour la manipulation de matériels spécialisé. Le monteur de lignes caténaires a le goût du travail en plein air, sait travailler seul et en équipe. Il est un travailleur manuel, endurant qui ne doit surtout pas être sujet au vertige. Il est responsable, sait prendre des initiatives et dispose de nombreuses connaissances en maçonnerie et en conduite d'engins de chantier.
Enfin, le monteur de lignes caténaires est capable de lire des plans, de s'adapter au rythme de travail diurne/nocturne et a le souci permanent de la qualité et de la sécurité.
L'évolution est très intéressante car le ou la monteur de lignes peut se tourner vers l'encadrement de chantiers, les bureaux d'études, créer ou reprendre une entreprise.
Les diplômes qui peuvent former à ce métier sont :
- CAP Construction et entretien de ligne caténaires,
- BEP Construction et entretien de lignes caténaires,
- Bac pro métiers de l'électricité et de ses environnements connectés,
- Bac pro Équipements et installations électriques.
Le monteur de réseaux électriques est un électricien qui intervient sur les réseaux de lignes électriques aériennes et souterraines.
Le monteur de réseaux électriques participe, au sein d’une équipe, à la distribution de l’énergie électrique sur tout le territoire en zones urbaine et rurale. Il installe et assure la maintenance des réseaux électriques (courants forts haute tension HT et basse tension BT). Il met en place les infrastructures associées aux réseaux d’éclairage public et de signalisation (luminaires, signalisation tricolore, ferroviaire).
Il intervient également sur les réseaux de distribution qui relient les centres de production de l’énergie (centrales électriques, photovoltaïques, parcs éoliens) aux utilisateurs finaux (entreprises, collectivités, centres urbains) et participe aussi à l'enfouissement des réseaux souterrains.
Enfin, il exerce son activité à l’extérieur sur des réseaux aériens qui atteignent parfois une hauteur importante quand il s’agit de lignes aériennes très hautes tensions.
De nombreuses qualités sont attendus du monteur de lignes caténaires, telles que :
- Des connaissances en électricité
- La maîtrise de la conduite d’engins
- La lecture et l'exploitation des plans
- Des connaissances sur les normes de sécurité
- La rigourosité pour sécuriser les zones de travaux
- Le goût pour le travail en extérieur, parfois en hauteur
- Un bon esprit équipe avec le goût des relations
- Une bonne capacité d’adaptation pour faire face à des situations variées.
Après quelques années d'expériences, le monteur de lignes caténaires peut évoluer vers un poste de Chef de chantier ou devenir Tuteur et/ou Accompagnateur des jeunes monteurs.
Les diplômes qui peuvent préparer à ce métier sont les suivants :
- CAP électricien
- BAC PRO des métiers de l’électricité et de ses environnements connectés
- Mention complémentaire (MC) technicien en réseaux électriques (Niveau IV)
- Titre professionnel de monteur de réseaux électriques aéro-souterrains.
Le monteur en éclairage public installe et assure la maintenance de l'éclairage public.
Ce professionnel en éclairage public déroule les câbles, effectue les réglages, détecte et analyse les pannes. Il assure avec son équipe, tous les raccordements et les contrôles nécessaires au bon fonctionnement des équipements d’éclairage public dans tous les environnements urbain et rural (luminaires, illuminations festives).
Il participe également à la mise en valeur du patrimoine (église, châteaux, bâtiments culturels).
Le monteur en éclairage public est un homme rigoureux qui a le sens de la sécurité et est capable de s’adapter à son environnement de travail.
Il sait établir de bonnes relations avec les riverains.
Le monteur en éclairage public peut évoluer vers le poste de Chef d’équipe ou de Chef de chantier après quelques années d’expérience.
Le poseur de voie est un ouvrier chargé de participer à des travaux de pose et d'entretien de voies ferrées.
Cet ouvrier exécute les travaux de la construction de renouvellement et d'entretien des voies ferrées, mettant en œuvre des activités manuelles et mécanisées.
Il organise son environnement de travail et gère le matériel mis à disposition en fonction des instructions transmises par le chef d’équipe. Il exerce un métier utile et essentiel qui contribue à la mobilité des personnes et au transport des marchandises.
Enfin, il participe à des projets au service du développement durable.
Il est attendu du poseur de voies ferrées, les qualités suivantes :
- Esprit d'équipe
- ouvert aux autres,
- possédant le goût d’apprendre,
- soucieux de la sécurité,
- rigoureux dans l’application des consignes.
Le personnel de maintenance des voies peut suivre des actions de formation en liaison avec les évolutions techniques et les machines utilisées. Il est possible d’accéder à des responsabilités de Chef d’équipe ou à d’autres métiers s’exerçant sur des chantiers.
Pour prétendre au métier de poseur de voies ferrées, les formations suivantes sont nécessaires :
- Niveau brevet des collèges
- Formation de niveau CAP/BEPC
- Certificat de Qualification Professionnelle poseur de voies ferrées
- BAC Pro de toutes spécialités
NB : L'absence de diplôme n'est cependant pas un obstacle.
Le technicien de laboratoire contrôle et met au point des matériaux et des produits issus des installations (industrielles) des clients.
Le technicien de laboratoire exerce son activité à deux endroits différents :
- Sur chantier : où il réalise des prélèvements et/ou des essais sur place et effectue également des contrôles nécessaires à l'obtention d'un produit fini, défini par les termes du marché. Il conseille l'équipe du chantier sur des solutions techniques et travaille étroitement avec le chef de chantier.
- En laboratoire : où il effectue l'ensemble des évaluations techniques sur les matériaux de construction routière prélevés sur le chantier (sols, bitumes et émulsions...), sous les directives d'un responsable de laboratoire.
Il peut également travailler dans un laboratoire de recherche et développement pour la mise au point de nouveaux produits innovants.
Le technicien de laboratoire a le sens de la rigueur et de la précision.
Il a le souci du détail, est organisé et sait communiquer une information claire. Il a un bon relationnel. Il possède une bonne connaissance des techniques et des sujets scientifiques.
Après quelques années d’expérience, et selon le type et le niveau d’étude qu’il possède, il est possible pour le technicien de laboratoire d'évoluer vers d’autres disciplines liées comme : auditeur, consultant, ingénieur méthode ou documentaliste scientifique.
Il peut également accéder à des fonctions d’encadrement et manager une équipe de laboratoire en tant que responsable de laboratoire de contrôle.
S’il travaille dans le secteur du commerce, le technicien de laboratoire peut aussi évoluer vers des postes de technico-commercial, responsable des achats industriels ou responsable d’un secteur de production.
Pour occuper le poste de technicien de laboratoire, il faudra détenir les diplômes suivants :
- BTS Travaux Publics
- Licence professionnelle TP
- DUT génie civil
L'assistant de gestion PME est en charge de la documentation technique, de la gestion administrative des appels d'offres, des devis et de la facturation.
Grâce à sa grande polyvalence, l'assistant de gestion en PME garantit la bonne marche de son entreprise.
Ce touche-à-tout assiste et conseille le patron de PME dans tous les domaines liés à la vie de sa société. Ses missions recoupent celles de l'assistant de direction, de l'assistant comptable ou encore de l'assistant commercial.
Les qualités d'un assistant de gestion PME sont diverses et variées.
Il doit être capable de gérer les emplois du temps de la direction en organisant les déplacements et les réunions, de préparer les dossiers et les décisions du responsable de la PME. Il doit également être capable d'assurer le suivi des relations avec les clients et les fournisseurs en organisant les rendez-vous.. Il sera aussi amené à gérer la trésorerie et la comptabilité de la PME , participer à la stratégie de positionnement commercial de son entreprise en réalisant des études de marché.
Le poste d’assistant de gestion est très formateur et peut lancer de belles carrières, notamment vers la fonction de Responsable des services généraux ou de Responsable administratif d’une entreprise de taille plus grande. Il peut également se spécialiser dans la comptabilité, les ressources humaines ou le commercial.
Les diplômes qui peuvent préparer à ce métier sont :
- BTS Assistant de gestion PME-PMI
- BTS Comptabilité et Gestion des Organisations (CGO)
- DUT Gestion administrative et commerciale des organisations
- DUT Gestion des entreprises et des administrations
Le carreleur intervient sur le chantier lorsque le gros-œuvre est terminé. Il s’occupe du revêtement des surfaces laissées brutes par le maçon. Il joue un rôle important dans la décoration et la finition.
Il doit être capable de réceptionner le support ou de l’améliorer (chape, mur…), d’utiliser des colles compatibles avec les supports, de respecter les caractéristiques requises des surfaces traitées (privé, public, sanitaire, handicap, joints de dilatation…) et de mettre en œuvre des éléments décoratifs en cuisine, salle de bain (…) requérant une connaissance des styles, adresse et soin (céramique, mosaïque…)
- Connaître les matériaux de revêtement et des techniques de pose de carreaux
- Savoir lire des plans, faire des calculs dimensionnels (surface, volume, etc.)
- Maîtriser les techniques de traçage, les normes d’isolation phonique ou thermique
- Connaître et respecter les consignes de sécurité sur un chantier
- Savoir conseiller les clients en fonction de chaque situation (matériaux, agencement, contraintes acoustiques…)
Après quelques années et selon son niveau de formation, le carreleur peut devenir compagnon professionnel, maître ouvrier, chef d’équipe, conducteur de travaux, chargé d’affaires, métreur, ou s’installer à son propre compte.
- CAP Carreleur-Mosaïste
- BEP Finition
- Bac pro Aménagement et finition du bâtiment
- BTS Aménagement-finition
Le carreleur-mosaïste est un ouvrier ou un artisan. Son travail va de la simple pose de carrelage à la création d'œuvres d'art originales.
Il habille les surfaces intérieures et extérieures en les revêtant de carreaux de céramique, de grès, de marbre, d'ardoise ou de faïence. Après avoir effectué un relevé précis de l'ouvrage, il prépare le support et trace les repères qui permettent le bon alignement des carreaux.
Le carreleur-mosaïste travaille également dans le neuf ou dans la restauration. Il exerce rarement en atelier : le plus souvent, il se déplace, soit sur des chantiers, soit chez des particuliers. Il manie différents types de revêtements durs : granit, marbre, céramique, faïence, terre cuite, plastique...
Il est attendu du carreleur-mosaïste différentes qualités comme :
- Effectuer le calcul de la surface et créer des formes géométriques (rigueur et précisions sont donc nécessaires)
- Avoir une capacité physique (port de charges lourdes, gestes répétitifs)
Les évolutions possibles sont variées ;
Après quelques années d’expérience, le carreleur peut se mettre à son compte. Certains évoluent vers des postes à responsabilités comme Chef carreleur, décoration intérieure (réalisation de mosaïques ou de fresques).
Pour ceux qui se sentent l’âme commerciale, il est également possible d’embrasser une carrière de technico-commercial dans le domaine.
Le futur carreleur-mosaïste devra détenir l'un des diplômes suivants :
- CAP carreleur-mosaïste
- BEP techniques du gros œuvre du bâtiment
- BP carrelage-mosaïque
- Bac pro aménagement finition
- BTS aménagement et finition
- BTS bâtiment
Un chargé d'affaires suit un chantier dans son ensemble. C'est-à-dire, depuis sa conception, jusqu'à sa réalisation. Pendant toute la durée de l'avancement des travaux, le chargé d'affaires BTP est l'interlocuteur principal en relation avec les clients, les fournisseurs, et éventuellement les sous-traitants.
Il se charge notamment de toute la partie négociation.
Repérer ou susciter la demande d’un client (collectivités territoriales, clients privés…), élaborer une réponse, convaincre le client que la solution proposée est la meilleure et qu’elle répond à ses besoins: telle est la mission à la fois technique, financière et commerciale du chargé d’affaires.
Il étudie les appels d’offres, prospecte et fidélise la clientèle. Selon l’importance du chantier et l’organisation de l’entreprise, il réalise lui-même les études ou les confie au bureau d’études. En tout état de cause, il coordonne les études techniques et les études de prix pour proposer la meilleure offre, rédige le contrat et procède à la mise au point du dossier marché. Le contrat signé, il suit le projet dans sa réalisation avec le chef de chantier, jusqu’à la réception de l’ouvrage, et assure le lien avec le client, les fournisseurs et/ou les sous-traitants.
Les qualités attendu du chargé d'affaires sont les suivantes :
- Sens de l'écoute et du dialogue,
- Fibre commerciale,
- Capacité à travailler en équipe,
- Art de la négociation,
- Autonomie,
- Rédaction des offres commerciales, techniques et financières.
Après plusieurs années d'expérience, un chargé d'affaires BTP a les compétences pour monter sa propre entreprise s'il le souhaite.
Il peut également se spécialiser en choisissant d'exercer un métier plus commercial comme Directeur des achats ou Directeur commercial. Selon ses préférences et ses compétences, il pourra choisir une dominante davantage relationnelle, en devenant Responsable relation clients par exemple.
Les formations suivantes sont nécessaires pour devenir chargé d'affaires :
- BTS toutes spécialités
- DUT Management des unités commerciales (MUC) ou Négociation et relation client
- Licence pro toutes spécialités
- Master pro Management (spécialisés dans différents secteurs)
- École d’ingénieur.
Le charpentier conçoit, fabrique et pose des charpentes en bois qui serviront à la couverture des maisons d'habitation ou d'autres constructions.
Après la conception, l’étude, le traçage des ouvrages et la fabrication en atelier, l’exécution des assemblages, il réalise le levage et le montage sur chantier des différents éléments de la charpente, pannes chevrons, fermes, poutres, poteaux mais aussi des éléments d’habillage et d’isolation : lambris, panneaux sous-toiture, complexes d’isolation…
Le charpentier intervient sur tous les types de constructions : immeubles, hangars agricoles, bâtiments industriels, aménagement de combles, maisons à ossature en bois. Jamais seul sur son chantier, il doit aussi avoir le goût du travail en équipe.
Des aptitudes au dessin et à la projection dans l’espace sont indispensables pour la conception et le tracé des charpentes. Métier de tradition, le charpentier s’inscrit aussi dans la modernité en utilisant des logiciels de dessin et de calcul pour concevoir ses ouvrages. Pour la taille, un certain nombre d’entreprises sont équipées de machines à commande numérique qui ont apporté une véritable révolution technologique dans la taille des pièces de charpente.
- Connaître une grande variété de techniques, non seulement les techniques de la charpente traditionnelle, mais également celles de la charpente industrielle et du lamellé-collé
- Connaître également les techniques de fabrication des escaliers, le coffrage, l’étaiement
- Reconnaître les essences de bois et déterminer leur usage selon les types de construction
- Connaître des logiciels de calcul technique pour les charpentes
- Manager une équipe sur un chantier
- Etre capable de former et conseiller
Une expérience confirmée du métier et du fonctionnement des chantiers peut permettre à un charpentier bois de se spécialiser dans une technique particulière, de devenir:
- chef d’équipe, chef d’atelier
- agenceur
- dessinateur en bureau d’études ou bien artisan à son compte.
- CAP Charpentier bois / CAP Constructeur bois,
- BEP Bois et matériaux associés,
- MC Charpente navale bois et matériaux associés,
- BP Charpentier / BP Pro Technicien constructeur bois,
- BM Charpentier bois,
- Bac STI bois et matériaux associés,
- BTS Charpente couverture,
- BTS Système constructif bois et habitat,
- Licence pro Bâtiment et construction.
Le chef d'atelier anime et gère une ou plusieurs équipes afin d'assurer la production de l'atelier dans les conditions de rendement, qualité, coûts, sécurité et délais requis par le plan de production.
Le chef d'atelier a un rôle majeur dans l'organisation du travail et contribue à la rentabilité de l'atelier. Il est amené à :
- discuter des objectifs de production et qualité avec ses supérieurs,
- constituer les équipes et gérer les plannings,
- superviser le processus productif : mesure de la performance, adaptation des cadences,
- veiller à la maintenance du matériel et la sécurité des personnes...
Il est attendu de ce professionnel, de la rigueur, de ka méthode et des qualités d'organisations sont indispensables afin de respecter les règles et procédures strictes selon les secteurs, tout en s'assurant de la productivité de l'ensemble.
Le chef d'atelier à la possibilité d'évoluer vers un poste de Chef de département ou de Responsable de production si son niveau de formation le permet.
Il peut également évoluer vers un poste similaire dans toute autre entreprise de production industrielle en se formant à ses techniques de production et de gestion.
Plusieurs formations peuvent conduire au métier de chef d'atelier, comme par exemple :
- BAC Pro maintenance des véhicules / équipements industriels / ouvrages du bâtiment
- BTS maintenance des véhicules / des systèmes / construction métalliques
- BUT génie industriel et maintenance / génie mécanique et productique
NB : Il faut tout de même justifier de quelques années d'expériences avant de prendre la responsabilité d'un atelier.
Le chef de chantier intervient sur les chantiers à chaque étape de la construction. Il assure au quotidien l’organisation générale d’un chantier ou d’une partie de celui-ci selon son importance. Il est responsable sur le site de la bonne exécution des travaux. Sous la responsabilité d’un conducteur de travaux, il dirige les équipes, contrôle, coordonne et planifie les travaux. Il assure l’organisation, la gestion et le suivi du chantier. Il veille à l’application des directives, des normes et des règlements, notamment en matière de sécurité.
Son travail est organisé autour de 3 grandes activités : la préparation du chantier, l’organisation et le suivi de chantier, la clôture du chantier.
Les missions du chef de chantier sont les suivantes :
• étudier au préalable les plans ainsi que le dossier technique
• aide à établir les méthodes d'exécution ainsi que les besoins en personnel, en matériels et en matériaux.
Sur le terrain, le chef de chantier est le meneur d'hommes :
• avec les chefs d'équipe, décide de la répartition des tâches entre les divers groupes officiant sur le chantier, et inspecte le travail une fois qu'il est achevé
• s'assure que le travail délivré soit satisfaisant aux yeux des clients et garantir la sécurité des hommes exerçant sous sa responsabilité;
• assiste et remplace le conducteur de travaux dans la gestion du personnel mandaté sur le chantier
Le chef de chantier est un gestionnaire.
Il doit disposer des qualités indispensables propres à tous les managers d'équipe, à savoir un sens du relationnel développé ainsi qu'un charisme naturel qui lui permettront de se faire respecter par ses ouvriers. Il participe dans ce sens activement à la formation de ces derniers de même qu'à la cohésion des équipes. Lorsque le chantier est de taille réduite, le conducteur de chantier exerce en étroite collaboration avec les fournisseurs, les clients et les sous-traitants; le sens du relationnel est d'autant plus nécessaire dans ce cadre.
Le chef de chantier peut aspirer à devenir conducteur de travaux après un certain nombre d'années dans la fonction, voire directeur de travaux en fin de carrière. Avant cela, il sera amené à gérer des chantiers de taille et de technicité plus importantes, puis promu chef de chantier principal. Sa formation en matière de gestion administrative lui permet également d'exercer au sein d'une grande entreprise en tant que cadre technico-commercial.
- Bac Pro Travaux Publics
- BT Encadrement de chantier génie civil
- BTS Bâtiment
- BTS TP
- Master mention géo-ressources, géo-risques, géotechnique
Le conducteur de poids lourd conduit un véhicule de type camion porteur, tracteur avec semi-remorque ou camion benne. Le conducteur prend les marchandises, les transporte et une fois arrivé à destination, se met à quai, prêt pour le déchargement.
Le conducteur de poids lourd a pour mission de livrer les matériaux en bon état et dans les temps sur les chantiers. Il doit donc veiller sur son chargement et respecter les délais de livraison, mais aussi participer aux opérations de chargement et de déchargement.
Il est attendu du conducteur de poids lourd :
- De l'indépendant à bord de son véhicule
- De l'attention et de la vigilance
- Un esprit de sécurité
- De la mobilité Physique : dénivellation : descente et montée cabine, benne
- De la prudence : chute du camion, benne, marche pied
Avec de l'expérience, le conducteur de poids lourd peut évoluer vers un poste au sein d'un service administratif, un service commercial, artisan conducteur de poids lourd ou encore, devenir formateur aux métiers du transport.
Les diplômes qui peuvent préparer à ce métier, après avoir passé le permis C, sont :
- CAP Conducteur routier
- BEP Conduite et services dans le transport routier
- Bac Pro Conducteur routier de marchandises
- Formation Initiale Minimum Obligatoire Marchandises (FIMO)
Le constructeur bois réalise le dimensionnement d'éléments de constructions en bois sur diverses structures comme les maisons à ossatures bois, les bâtiments publics ou encore les hangars agricoles.
Ce professionnel fabrique, en atelier, les ouvrages en bois et en matériaux dérivés du bois dont il a besoin.
Le constructeur bois à pour mission de réaliser des travaux de préparation à l'atelier et/ou sur le chantier. L’assemblage des ossatures (panneaux, poutres, planchers) se fait en atelier, avec une mise en œuvre sur le chantier des éléments ainsi préfabriqués, ou sur place en rénovation, après un exercice de montage préalable en atelier.
L’évolution des techniques de conception (assistée par ordinateur), de fabrication et de levage facilite le travail et permet une construction plus rapide que les autres modes de construction.
Il est attendu du constructeur bois, diverses qualités :
- Dessinateur projeteur,
- Sens de la vision dans l'espace,
- Sens de l'équilibre,
- Bonne maîtrise de la géométrie,
- Certaine dextérité,
- Utilisation d'outils à bois manuels
- Machines à commandes numériques
Le constructeur bois peut évoluer vers un poste de :
- Chef d'équipe
- Dessinateur en bureau d'études
- Agenceur ou encore artisan à son compte
Le futur fabricant bois devra détenir les diplômes suivants :
- BEP Bois et matériaux associés CAP Constructeur bois
- BAC Pro technicien menuisier agenceur
- BAC Pro technicien constructeur bois
- BAC pro Bois, construction et agencement du bâtiment
- BTS systèmes constructifs bois et habitat
Ce professionnel des sols industriels et de chapes, préparent et posent divers matériaux (mortiers, résines, agrégats, isolants, etc.) pour réaliser différents types de sols qui répondent à des exigences précises: résistance à de fortes charges, aux vibrations, à l'usure, aux variations thermiques, aux produits chimiques, etc.
Le constructeur a pour mission de :
- Tracer des repères pour délimiter la surface et notamment la hauteur finie du sol.
- Nettoyer le sol de tout débris, le consolider si nécessaire, le prémunir contre l'humidité, le gel, etc.
- Poser l'isolation thermique ou phonique; protéger les éventuelles conduites (câbles électriques, chauffage au sol, etc.).
- Mettre en œuvre, manuellement ou à l'aide de machines,
- Réaliser des chapes sur béton ou des chapes flottantes (sur isolation) qui constituent un support pour carrelage, parquet ou autre revêtement de sols.
- Lire les plans établis par le bureau d'architecture et prendre connaissance des exigences demandées.
- Mesurer les surfaces à couvrir.
- Calculer la quantité nécessaire de matériaux.
- Effectuer les travaux de finition.
Il est attendu du constructeur des sols :
- De la précision
- Une bonne lecture des plans
- La prise des mesures
- De bonnes relations dans l’équipe de travail mais également externe à l'entreprise
- Le respect des délais
Après quelques années d'expériences, le futur constructeur des sols industriels peut évoluer vers un pote de Chef d'équipe des sols et moquettes.
Pour prétendre à ce métier, il faudra détenir les diplômes suivants :
- CAP Constructeur de routes
- BAC PRO Bâtiment
Le constructeur en béton armé intervient sur la réalisation des fondations, coffrage et décoffrage des ouvrages en béton par gâchage manuel ou mécanique. Il façonne et met en œuvre les armatures en acier.
Il réalise le gros œuvre d’un bâtiment en associant la réalisation d’ouvrages en béton armé coulé en place et l’assemblage d’éléments préfabriqués. Il élabore et installe des coffrages métalliques ou en bois (moules dans lesquels sera coulé le béton), positionne les armatures d’acier pour renforcer le béton (ferraillage), coule le béton dans le coffrage et démoule la pièce réalisée. Il sait aussi tracer et implanter des ouvrages, monter un échafaudage et un étaiement, lire les plans de coffrage et d’armatures des ouvrages qu’il devra fabriquer.
Le constructeur béton armé doit posséder les qualités suivantes :
- Connaissance importante de la résistance des matériaux
- Sens de l’espace (3D) et du dessin
- Connaissance en informatique
- Maîtrise et respect des consignes de sécurité sur un chantier
- Capacité à travailler en équipe
- Aptitude au travail en hauteur.
Les évolutions possibles pour un constructeur en béton armé sont :
- L'encadrement de chantier
- Le bureau d'études
- La création ou la reprise d'entreprise
Les diplômes qui peuvent préparer à ce métier sont :
- CAP Maçon.
- BEP Constructeur en béton armé.
- Bac Pro Technicien du Bâtiment : organisation et réalisation du gros œuvre.
- Bac Pro Intervention sur le patrimoine Bâti.
- Brevet Pro Construction en Maçonnerie et Béton armé
Le constructeur métallique réalise les sous-ensembles ou structures de constructions métalliques à partir de poutres, poutrelles, éléments de liaison, selon les règles de sécurité et les impératifs de production (délai, qualité...).
Ce professionnel travaille dans un atelier d'usinage ou sur un chantier. Il peut participer à la construction d'un immeuble, d'un hangar, de passerelles... Il peut être amené à réaliser l'étude du projet puis prendre connaissance des plans réalisés par l'architecte ou du dessinateur, ainsi, choisissent ensemble les matériaux à utiliser.
Quelques étapes réalisées par par le constructeur métallique :
• Il commande les métaux.
• Il réalise les calculs nécessaires pour l'ajustement des pièces et éléments de la construction, dessine les plans grâce à un logiciel de CAO (conception assistée par ordinateur).
• Il découpe et plie les éléments métalliques à l'aide de machines à commande numérique.
• Il perce, soude et assemble les différents éléments.
• Sur le chantier, il peut être chargé de monter un échafaudage.
• Il procède au montage de la structure métallique à l'aide d'une grue ou d'autres outils de levage.
Les qualités nécessaires pour devenir constructeur métallique sont de :
- Lire un plan d'étude,
- Effectuer des calculs,
- Visualiser les formes et volumes dans l'espace,
- Connaître les propriétés des différents métaux,
- Utiliser des logiciels de dessin assisté par ordinateur
Le constructeur métallique peut évoluer vers des fonctions de Chef d'équipe ou Chef d'atelier au sein d'une usine.
Les formations nécessaires pour devenir constructeur métallique sont les suivantes :
- CAP serrurier métallier
- CAP réalisation en chaudronnerie industrielle
- Bac pro technicien en chaudronnerie industrielles
- Bac pro ouvrages du bâtiment : métallerie
- Bac techno STI2D
- BTS construction métallique
Le cordiste accomplit son travail suspendu dans les airs à l'aide de cordes. C’est le laveur de carreaux des gratte-ciels, le monteur d’échafaudages sur les immeubles…
Il intervient sur des constructions particulièrement difficiles d'accès, telles que les viaducs, grues, flèches de cathédrales et bien d'autres.
Rattachés à ses cordes et harnais, ils coupent, peignent, élaguent, soudent, raccordent, toujours sur des endroits difficiles d’accès. C’est un spécialiste du travail en hauteur, mais c’est une spécialisation qui complète un autre métier.
Ainsi, il peut être amené à :
- Réaliser des réparations sur des installations éoliennes ou pylônes électriques
- Nettoyer et entretenir les vitres d'un immeuble, côté façade
- Élaguer des arbres
- Procéder à des soudures, ponçages sur des structures élevées...
Il est indispensable pour le futur cordiste de ne pas avoir le vertige ni la peur du vide.
Il doit être en excellente condition physique mais aussi être extrêmement rigoureux.
Enfin, il doit être attentif et doit respecter scrupuleusement les consignes de sécurité.
Puisque ce métier ne peut être exercé toute sa vie, le cordiste peut aspirer à être Chef d'équipe, Conducteur de travaux ou encore Chef de chantier au fil de sa carrière.
S'il travaille en tant qu'indépendant, il a la possibilité d'intégrer une entreprise du BTP ou de créer sa propre compagnie.
Avant toute chose, le futur cordiste doit valider la formation Sauveteur Secouriste du Travail (SST).
Titulaire d'un CAP ou d'un BAC PRO dans le BTP, le candidat peut valider :
- Le Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) de niveau 1, 2 et 3. Le premier niveau est indispensable pour postuler et le troisième permet d'obtenir le statut d'Expert.
- Le Certificat d'Agent Technique Cordiste (CATC) délivré par le GRETA VIVA 5.
Le couvreur réalise ou répare les toitures des immeubles collectifs ou des maisons individuelles. Il intervient après la mise en place de la charpente afin de permettre aux autres corps d’état d’achever leur travail à l’abri des intempéries.
Sa mission consiste recouvrir les toits de tuiles, d’ardoises, de zinc. A partir d’un plan, il prépare la surface à couvrir. Il fixe sur la charpente les supports des matériaux de couverture : tuiles de terre cuite ou de béton, ardoises, aluminium, zinc, bardeaux…. Il calcule au centimètre près la position des éléments de couverture l’un sur l’autre en fonction de la pente du toit. Il utilise des crampons, des crochets, des vis ou des clous pour fixer la couverture. Il scelle les matériaux et effectue des raccords à l’aide de mortier ciment, chaux et sable. Il assure également la pose de gouttières, de lucarnes et des abergements de cheminée.
Nombreuses qualités sont attendues du couvreur, il doit notamment :
- Savoir monter des échafaudages et mettre en place les dispositifs de sécurité,
- Être en mesure de réaliser des travaux simples de maçonnerie, de plomberie, de la pose de bardages,
- Connaître la lecture de plans, le calcul dimensionnel, les techniques de traçage, les normes d’isolation
- Respecter strictement les consignes et des règles de sécurité.
Plusieurs possibilités d'évolutions existent :
- Développer une double compétence (couverture et plomberie, par exemple)
- Se spécialiser dans une technique (ardoisier, zingueur, tuilier, etc.)
- Devenir chef d’équipe, chef de chantier ou artisan à son compte.
Les diplômes qui peuvent préparer à ce métier sont :
- CAP Couvreur
- CAP Étancheur du BTP
- Brevet Pro Étanchéité du bâtiment
- Brevet Pro Couvreur
- BTS Charpente couverture
- BTS Enveloppe du bâtiment : façade et étanchéité
Deux métiers émergent parmi l'ensemble des activités réalisées par les ouvriers de la démolition : préparateur en démolition et conducteur d'engin.
Le préparateur signalise, sécurise le chantier. Il guide la grue, démonte la toiture, découpe les murs et les planchers.
Le démolisseur travaille sur des chantiers extrêmement variés. L’ouvrier en démolition participe au démontage et à la déconstruction de parties ou de la totalité d’édifices et d’immeubles en vue de leur réhabilitation ou pour préparer le terrain d’une construction neuve. Il intervient sur des constructions traditionnelles, en béton ou sur des charpentes et ossatures métalliques.
Le démolisseur possède les qualités suivantes :
- Aptitudes à conduire des engins
- Bonne condition physique et endurance
- Adresse manuelle
- Esprit d’équipe
- Méthode et sens de l’orientation
- Beaucoup de précautions
L'ouvrier en démolition peut évoluer vers un poste d'Opérateur déconstruction et/ou Formateur démolisseur.
Pour exercer ce métier, les formations suivantes sont nécessaires :
- CAP bâtiment,
- CAP travaux publics,
- BAC Pro bâtiment.
Le domoticien est un technicien chargé de concevoir et mettre en place des équipements automatiques et électroniques dans les bâtiments.
Il peut s'agir de climatisation, chauffage, portes automatiques. La domotique se définit comme l'ensemble des installations informatiques, automatiques et électriques utilisées dans les équipements des bâtiments.
Il intervient de la conception à la maintenance des équipements, mais également d'autres missions comme :
- Se déplacer chez le particulier ou propriétaire du bâtiment pour prendre en compte ses besoins (établit un cahier des charges et devis afin de proposer le service le plus adapté aux demandes)
- Concevoir le système automatique ou électrique demandé, travailler
- Procéder à l'installation du matériel chez le client et forme ce dernier à l'utilisation des appareils
- Assurer la qualité de ses intervention en faisant remonter les informations de panne vers les constructeurs.
Il est réputé pour rester en lien avec ses clients dans le suivi des éventuelles avaries. Il peut envoyer des agents de maintenance ou se déplacer lui-même s'il s'agit d'une panne complexe.
Enfin, il veille également à proposer les équipements les plus performants en restant informé sur le marché et la presse spécialisée.
Il est attendu de ce professionnel :
- Des connaissances en électrotechnique et mécanique
- Des compétences en administration des ventes
- La réalisation des devis, commandes de matériels et suivi d'installation
- La capacité à proposer le service le plus adapté
- Posséder de solides bases en anglais
Le domoticien à la possibilité d'aller plus loin dans son métier en coordonnant des équipes, des chantiers ou en se spécialisant dans la conception d'équipements chez les constructeurs.
Les formations nécessaires pour devenir domoticien sont les suivantes :
- BTS spécialisés en domotique
- DUT génie thermique et énergie
- DUT génie civil option génie climatique et équipement du bâtiment
L'électricien assure l'alimentation en énergie d'appareils électriques, ou la réparation de ceux-ci.
L’électricien effectue tous les travaux d’installations électriques et de raccordement d’appareils électriques dans toutes les sortes de bâtiments en construction ou en rénovation : logements (immeubles ou pavillons), bureaux, commerces, usines, et tous locaux d’accueil, tels qu’hôpitaux, écoles, lieux de spectacles…
Il exerce son métier dans diverses activités qui sont autant de spécialités : éclairage, confort thermique, réseaux communicants, sécurité, gestion technique des bâtiments.
En se basant sur des plans, l’électricien détermine l’emplacement des éléments de l’installation électrique. Il procède ensuite à la pose des câbles, des tableaux ou des armoires électriques et des prises, et au raccordement de l’installation avec les appareils et le réseau extérieur. Tous les travaux de mises aux normes de sécurité électrique lui incombent également.
Sur les chantiers plus complexes, l’électricien se réfère aux schémas de montage et aux plans établis par les techniciens de bureau d’études. Après la mise en service, il est le plus souvent chargé de la maintenance.
L'électricien doit avoir des qualités spécifiques telles que :
- La connaissance des lois de l'électricité, ainsi que les normes à respecter
- Le sens d'une vision globale du projet
- Être capable de respecter des délais stricts
- L'aisance sur les notions de bricolage
- Le sens de la communication avec une équipe
- L'autonomie
L'électricien confirmé peut viser un poste de Chef d'équipe, ou acquérir une expertise dans un domaine bien précis (industriel, domotique,…) et devenir superviseur de projets.
Les formations nécessaires pour préparer ce métier sont :
- CAP Electricien
- BCP (Brevet de Compagnon Professionnel) Installateur en Equipements Electriques
- CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) Electricien Monteur Installateur courants faibles
- BEP Electrotechnique option Energie Equipements Communicants
- BEP Electrotechnique option Systèmes Électroniques Numériques
L'enduiseur façadier est chargé de fixer les éléments d'isolation ou de décoration sur la façade bâtie.
Il assure la préparation de l'enduit, du crépi, de la peinture, du vernis ou des produits d'imperméabilisation qu'il doit appliquer pour en recouvrir les façades.
Il s'occupe de la finition des murs, qu'ils soient extérieurs o parfois intérieurs.
Ce professionnel doit être en mesure d'exécuter les tâches suivantes :
- Préparer tout type d'enduit, qu'il soit lisse ou granulé, coloré ou non et pouvoir toujours réaliser un enduit sur toute la façade même si celui-ci est fabriqué en plusieurs fois,
- Répartir l'enduit de façon régulière et rapide pour éviter un mauvais séchage, en utilisant les bons outils selon le chantier,
- Monter un échafaudage et préparer soigneusement le chantier en protégeant si besoin les ouvertures existantes (portes, fenêtres...),
- Travailler à l'isolation d'un bâtiment extérieur ou intérieur et connaître les techniques pour mettre en place des enduits spécifiques ou encore des plaques d'isolations,
- Maîtriser la pose d'enduits décoratifs intérieurs est un atout important du métier de façadier.
L'enduiseur façadier doit savoir :
- Implanter et sécuriser une zone de chantier,
- Monter un échafaudage
- Enlever un ancien revêtement
- Nettoyer et réparer les supports maçonnés, les façades avec du ciment, du mortier...
- Appliquer des gammes de peintures (vernis, enduits...) et fixer des revêtements.
Il est possible de devenir enduiseur après une formation de peintre ou de plâtrier. Après une formation complémentaire, le façadier peut prétendre à un poste de technicien spécialisé en étanchéité.
Le métier d'Enduiseur-façadier est accessible aux détenteurs de l'un des diplômes suivants :
- CAP maçon
- Bac pro Aménagement et finition du bâtiment
- BTS enveloppe du bâtiment façades étanchéité (vers les fonctions de chef de chantier)
Le grutier est un technicien de chantier très qualifié dans la conduite et la manœuvre de grues à tour, engins de levage en hauteur ou très grande hauteur. Il approvisionne en matériaux les différentes parties du chantier : coffrages-outils, bennes remplies de béton, éléments préfabriqués, armatures pour le béton armé, plâtre, parpaings et briques sur des palettes. Du haut de sa cabine, il communique avec les chefs d’équipe par radio et peut être amené à déplacer les matériaux sans visibilité.
Sur un chantier, le grutier doit gérer son engin du début à la fin. Il participe le plus souvent au montage et au démontage de la grue, il vérifie les systèmes de sécurité avant de la faire fonctionner et il vérifie aussi que le poids du chargement reste dans les limites prévues, en rapport avec la portée de la flèche et son contrepoids. Il est responsable de l’entretien de la grue, assurant lui-même les petites réparations.
Son rôle est indispensable dans le déroulement du chantier.
Conduire cet engin exige du grutier de :
- connaître le rythme et les besoins d’un chantier,
- travailler avec précision,
- évaluer la limite de poids et le calage des charges,
- écouter et appliquer les consignes,
- rythmer son activité pour distribuer les charges.
Sérieux, attentif et calme, le grutier sait prendre rapidement des décisions et ne doit pas être sujet au vertige.
Selon ses expériences et sa capacité à acquérir une expertise dans le fonctionnement des chantiers, le grutier peut devenir Responsable de la maintenance d’une catégorie de grue, Mécanicien d’engins, Chef d’équipe voire Chef de chantier.
Les diplômes qui peuvent préparer à ce métier sont :
- CAP/BEP en conduite de grues,
- CAP conduite d’engins de travaux publics,
- BP conducteur d’engins de chantier de travaux publics,
Le maçon est le premier corps de métier qui intervient sur un chantier de construction, après le terrassier qui prépare le sol.
Le maçon réalise des travaux sur tous types de bâtiments (maisons individuelles, logements collectifs, bâtiments industriels, locaux tertiaires, locaux commerciaux, etc.), aussi bien dans le cadre de constructions neuves que d’entretien, de réhabilitation et de restauration de monuments.
Sur un chantier, il implante les ouvrages simples et réalise le gros œuvre : les fondations, les murs et les planchers (…) soit par assemblage d’éléments (blocs de béton, briques, pierre, poutrelles préfabriquées) soit par coulage de béton. Le maçon travaille avec des moyens de plus en plus mécanisés (levage, manutention …). Le bon démarrage d’un chantier dépendant de son travail, il doit être rigoureux. Il sait respecter les plans et les consignes, effectuer des tracés et des repérages ; il maîtrise les techniques et les matériaux.
Dans le cadre de la réhabilitation et de la restauration de bâti ancien, il diagnostique les désordres (humidité, fissures, tassements différentiels) et propose des solutions techniques réversibles et des matériaux compatibles.
Fin connaisseur des matériaux de construction (briques, parpaings, pierres, ciment, béton, carreaux de plâtre, etc.), il possède en outre des compétences techniques indispensables, notamment :
- Les techniques de maçonnerie, coffrage, moulage, ferraillage, réalisation de pièces en béton armé, en plâtre
- La maîtrise des outils : truelle, fil à plomb, bétonnière, niveau
- Les résines et mortiers : chaux grasse, chaux hydraulique, plâtre, ciment Portland
- La lecture des plans, traçage et repérage avec une extrême précision (erreurs de calcul proscrites)
- La connaissance des règles et consignes de sécurité sur un chantier
- Le montage d’échafaudage.
Justifiant de plusieurs années d'expériences, le maçon peut évoluer vers un poste de Chef d'équipe, Chef de chantier et/ou s'installer à son compte.
Le métier de maçon est encore accessible sans diplôme particulier par le biais de l’apprentissage. Cependant, plusieurs niveaux de formations existent parmi lesquelles :
- CAP Maçon
- CAP Constructeur en béton armé,
- Brevet Pro Maçon
- BEP Aménagement et finitions
- Bac Pro Interventions sur le patrimoine bâti (maçonnerie, charpente, couverture).
- Bac Pro ORGO (organisation et réalisation du gros œuvre).
Le menuisier-bois fabrique, répare, installe placards, escaliers, parquets, volets, meubles, boiseries... Il choisit tout d'abord le matériau adapté au travail à réaliser.
Portes, fenêtres, volets, escaliers, rangements, le menuisier est le spécialiste du montage et de l’assemblage. Que ce soit en atelier ou sur chantier, il doit faire preuve de doigté et de précision pour tracer, usiner les matériaux (bois, verre, aluminium…) et les composants qui seront ensuite installés dans l’habitat individuel ou collectif, les magasins, les bureaux et d’une manière générale pour aménager notre cadre de vie. Il peut aussi effectuer la restauration d’ouvrages anciens.
Le menuisier-bois conçoit les éléments de menuiserie sur mesure ou en série. Il travaille à son bureau pour tracer les plans, à l’atelier pour le façonnage des ouvrages et sur le chantier pour leur pose. Le menuisier-bois utilise des machines de découpe et d’assemblage à commandes numériques, mais aussi des outils plus traditionnels (scie, perceuse, visseuse, fraiseuse, etc.). Il se charge de leur vitrage et de leurs fermetures.
Les qualités que dispose le menuisier-bois sont diverses et variées, il sait :
- Dessiner et lire des plans de menuiserie et de bâtiment,
- Maîtriser la gestion des commandes et devis,
- Maîtriser les normes d'isolation phonique et d'étanchéité
- Calculer, gérer les techniques de géométrie sur matériau.
Le menuisier-bois peut évoluer vers un poste de Chef d'équipe, Chef d'atelier et/ou s'installer à son compte.
Les diplômes qui peuvent préparer à ce métier sont :
- CAP Menuisier installateur
- CAP Menuisier fabricant de menuiserie, mobilier et agencement
- Brevet Pro Menuisier
- Bac Pro Artisanat
- Bac Pro Technicien constructeur bois
- Bac Pro Technicien menuisier-agenceur
- BTS Agencement
Le menuisier-aluminium/PVC, utilise, comme son nom l'indique, l'aluminium et le PolyVinylChloride (PVC) pour concevoir et installer des vérandas, des verrières ou encore des portes fenêtres.
Le menuisier-aluminium trace des plans à l'atelier pour l'usinage des ouvrages composés de barres d'aluminium, et sur le chantier pour leur pose. Il utilise des machines de découpe et d'assemblage à commandes numériques, mais également des outils plus traditionnels (scie, perceuse etc..).
Il conçoit enfin, les éléments de menuiserie sur mesure ou en série. Il se charge de leur vitrage et de leurs fermetures.
Le menuisier-PCV quant à lui, travaille un excellent matériau isolant thermique et acoustique. L'ouvrier s'est parfaitement que son matériau résiste parfaitement au temps, au choc et aux UV.
Le PVC est très facile à poser et s'adapte à tous les styles.
Enfin, le menuisier-PVC doit savoir que ces matériaux sont soumis à certaines règlementations selon la commune ou le lotissement où habite le client.
Les qualités requises pour ce métier sont diverses :
- Dessin et lecture des plans de menuiserie et de bâtiment.
- Maîtrise de la géométrie, du calcul, du dessin industriel, de l’électricité.
- Notions des métiers tels que carreleur, plâtrier, maçon, etc.
- Équerrage, prise d’aplomb et de niveau.
- Techniques de pose de fermetures.
- Connaissance des normes d’isolation phonique et d’étanchéité.
- Informatique : maîtrise de logiciel de gestion des commandes et devis.
Le menuisier-aluminium/PVC peut exercer dans une entreprise de fabrication en série, une entreprise de bâtiment ou encore chez un artisan.
S'il effectue la pose, il peut être amené à se déplacer fréquemment sur des chantiers.
Les formations nécessaires pour exercer ce métiers sont les suivantes :
- Brevet de maîtrise (BM) Serrurier métallier,
- CAP Constructeur d’ouvrages du bâtiment en aluminium, verre et matériaux de synthèse,
- CAP Serrurier-métallier,
- CAP Menuisier installateur,
- BEP Réalisation d’ouvrages du bâtiment en aluminium, verre et matériaux de synthèse,
- BAC Pro Structures métalliques ou bâtiment,
- BTS Constructions métalliques.
Son métier consiste principalement à se servir du verre pour la fabrique des fenêtres, des vitrines / grandes baies vitrées, des portes automatiques ou encore des vérandas. Il réalise également des encadrements de miroir.
Il est un ouvrier qui fabrique les miroirs à partir du verre qu’il achète dans une vitrerie selon le souhait des clients qui font appel à ses services.
Le vitrier répare, remplace, rénove et peut choisir pour ses clients, le type de vitrage dont ils ont besoin pour leurs habitat, la vitrine de leurs magasin.
Il est attendu du miroitier, l'une des missions suivantes :
- création des plans pour la découpe
- découpe du verre
- polissage des contours
- travail ornemental du verre
- construction du support du verre
- installation de la pièce en verre sur son support
- pose du produit final
- réparation d'objets en verre sur site
Le miroitier travaille un matériau fragile et doit faire preuve de précision. Il doit donc :
- être habile de ses mains
- faire preuve de patience et de rigueur
- savoir travailler divers matériaux
- connaître les techniques de pose et de finition
- savoir travailler en autonomie / collaboration avec d'autres corps de métier
S'il travaille en atelier, le miroitier salarié, titulaire d'un diplôme adéquat, peut accéder à des responsabilités d'équipe.
Il peut également s'établir à son compte dans le cadre des métiers d'art et de l'artisanat, à condition d'avoir une expérience professionnelle préalable.
Pour devenir miroitier, l'une des formations suivantes sont nécessaires :
- CAP menuisier aluminium-verre,
- Bac pro aménagement et finition du bâtiment,
- Bac pro menuiserie aluminium-verre,
- Brevet Pro (BP) menuiserie aluminium-verre,
- BTS enveloppe des bâtiments : conception et réalisation.
Comme son nom l'indique, ce professionnel de chantier réalise le montage et démontage d'un échafaudage. Il doit réaliser l'ensemble des opérations dans le respect des normes de sécurité et des procédés techniques spécifiques au chantier.
Sa mission principale est le montage et le démontage de structures métalliques, qu'elles soient provisoires ou définitives. L'échafaudeur est surtout connu pour son rôle dans le domaine de la construction, où il est chargé de s’assurer que les autres corps de métier pourront travailler en hauteur en toute sécurité.
Mais son rôle est tout aussi central dans l’industrie nucléaire, où il participe notamment aux opérations de maintenance en permettant aux différents corps de métier d’atteindre les zones à vérifier.
Les qualités attendues :
- Le respect des règles de sécurité
- Précision et rigueur
- Excellente vision dans l’espace et capacité à lire un plan
- Excellent équilibre et capacité à travailler en hauteur, dans des positions souvent inconfortables
- Capacité à porter de lourdes charges
- Maîtrise des techniques de montage : échafaudage fixe, tubulaire, multidirectionnel etc
- Esprit d’équipe
- Rapidité et la connaissance
L'échafaudeur sera certainement amené à exercer sur des chantiers de plus en plus complexes.
Il pourra également devenir, Chef d'équipe, Chef de chantier.
Pour pouvoir prétendre à ce métier, le futur monteur d'échafaudage doit détenir l'un des diplômes suivants :
- CAP
- BEP en construction métallique
- BTS en mécanique
Le monteur en installation thermiques et climatiques scelle les supports, fixe la chaudière et les radiateurs, ou la centrale de climatisation et les diffuseurs d'air climatisé. Armé d'un chalumeau, il effectue toutes les soudures. Il pose le réseau de canalisations et le raccorde aux équipements déjà en place.
Le monteur assure le confort des bâtiments en installant et en entretenant des systèmes de chauffage, de climatisation et de ventilation. Il raccorde des appareils (chaudières, climatiseurs, ventilateurs, radiateurs et équipements de régulation) à des réseaux transportant de l’énergie ou des fluides (électricité, gaz, fioul, vapeur, eau).
L’évolution constante des techniques et les nouvelles orientations vers des énergies renouvelables (solaire, éolien , géothermie, biomasse,..) exigent une grande capacité d’adaptation et un bon niveau technique de sa part. Il doit prendre en compte une réglementation thermique qui exige des niveaux de performance élevés pour les installations, tant sur le plan du rendement que sur celui du respect de l’environnement.
Nombreuses qualités sont attendus du monteur en installation thermiques et climatiques, notamment :
- Des connaissances sur les techniques et sur les énergies renouvelables
- Des connaissances en hydraulique, électricité, régulation, installations thermiques et climatiques
- Des capacités de mise en place des équipements (radiateurs, chaudières, panneaux solaires, générateurs…)
- Une aptitude à l’installation et branchement de matériels électriques et de régulation
Le monteur en installation thermiques et climatiques peut évoluer vers un poste d’ouvrier hautement qualifié, de chef d’équipe, de chef de chantier ou de technicien de maintenance en génie climatique.
Les diplômes qui peuvent préparer à ce métiers sont :
- CAP Installateur thermique
- CAP Installateur en froid et conditionnement d’air
- Brevet Pro Installateur, dépanneur en froid et conditionnement d’air
- Bac pro TMSEC
- Mention Complémentaire Technicien en énergies renouvelables option énergie thermique
- BTS Maintenance des systèmes option systèmes énergétiques et fluidiques
- DUT Génie thermique et énergies
Le peintre en bâtiment s’occupe des finitions des murs, des plafonds et des sols d’un bâtiment, que ce soit en intérieur ou en extérieur. Il embellit, protège et assainit les constructions.
A l’intérieur ou à l’extérieur d’un bâtiment, d’une maison, d’un lieu public, de bureaux ou d’espaces industriels ou commerciaux, le travail d’un peintre en bâtiment consiste à recouvrir les murs et les plafonds de revêtements, de façon à les protéger et à les décorer selon la demande. Techniquement, il doit mettre en place son chantier.
Il prépare les surfaces, lessive, décape, ponce et enduit. A lui ensuite de choisir et d’obtenir les coloris précis demandés par le client ou recommandés par le chef de chantier. Il applique alors la peinture en plusieurs couches au rouleau sur les grandes surfaces et réalise les finitions à la brosse. A l’extérieur, il peut également mettre en œuvre des systèmes RPE (revêtement plastique épais) et RSE (revêtement semi-épais).
Selon la taille de l’entreprise qui l’emploie, ce peintre peut aussi être polyvalent : pose de papiers peints, mise en peinture intérieure et extérieure, pose de revêtements de sol souples, découpe et pose de vitrages… Il maîtrise donc plusieurs techniques d’application selon les matériaux.
Les techniques et matériaux sont en évolution constante. Les nouvelles peintures décoratives permettent d’obtenir des effets de matière (paillettes, gouttelettes…) ou des surfaces patinées, spatulées, froissées, épongées…
La variété des techniques et des revêtements utilisés nécessite de nombreuses connaissances et compétences :
- Manipulation des outils : pinceaux, rouleaux, brosses, pistolets, cutters, ciseaux, raclettes, scie électrique, ponceuse, etc.
- Bonne connaissance des supports et des revêtements à appliquer (essences de bois, métaux, plâtre, etc.).
- Maîtrise des techniques d’application d’enduit, de peinture à la brosse ou à la taloche.
- Connaissance et respect des consignes de sécurité sur un chantier.
Avec de l'expérience et une formation adaptée, le peintre peut évoluer vers un poste de Chef d'équipe, Chef de chantier ou Artisan installé à son compte.
Les formations requises pour occuper un poste de peintre sont les suivantes :
- CAP Peintre applicateur de revêtements
- CAP Solier moquettiste
- Brevet Pro Peinture revêtements
- Mention Complémentaire Plaquiste et/ou Peinture décoration
- BTS Aménagement finition
Le plâtrier est un ouvrier spécialisé qui intervient en second œuvre. Une fois que le gros œuvre a été réalisé, il travaille le plâtre pour préparer les murs de construction et les plafonds.
Le plâtrier intervient principalement à l’intérieur de la construction. Il réalise les plafonds, les cloisons, l’isolation thermique et acoustique et souvent assurent la protection contre l’incendie.
Après avoir «gâché» le plâtre en le diluant dans l’eau, il enduit les murs et les plafonds. Muni d’une taloche, il étale le plâtre puis le lisse en appliquant un mélange plus fluide. Il peut aussi projeter l’enduit mécaniquement, créant ainsi des effets de matière ou de crépi. Le plâtrier pose les isolants thermiques ou acoustiques (laine de verre, polystyrène…) et utilise des matériaux prêts à poser (plaques, carreaux de plâtre…).
Entre la poussière, les échafaudages et l'eau froide qu'il devra supporter tout au long de la journée, il doit absolument avoir une bonne résistance physique.
Le plâtrier doit tenir les délais des commandes.
Le plâtrier peut se spécialiser dans la décoration et devenir staffeur ornemaniste avec une formation complémentaire.
Il peut devenir monteur en isolation et correction acoustique, plaquiste, peintre ou peintre-décorateur.
Avec une bonne expérience du métier, il peut envisager des formations de stucateur (spécialiste du faux marbre), de technicien de chantier en plâtrerie ou de technicien d'études et chantier.
Les diplômes qui peuvent préparer à ce métier sont :
- CAP Métiers du plâtre et de l'isolation (ex CAP plâtrier-plaquiste)
- Mention Complémentaire Plaquiste
- Bac Pro aménagement-finition du bâtiment
- Brevet Pro Métiers du plâtre et de l'isolation
Le plombier monte, répare et entretient les canalisations d'eau et de gaz en amont et en aval des appareils eux-mêmes. Il effectue aussi la pose et la réparation des appareils sanitaires : baignoire, chauffe-eau, compteur, robinetterie.
Le plombier étudie et installe des installations sanitaires (éviers, baignoires, douches…) et des réseaux de canalisations : il calcule les volumes et les débits (d’eau, de gaz, d’air comprimé…), puis trace le réseau de tuyauteries qu’il va mettre en place.
Enfin, il assure le réglage et la mise en route des installations. Il fait également de la maintenance et de la mise aux normes.
Il intervient souvent dans l’urgence, car une bonne partie de son activité consiste à remettre en état ou remplacer les installations usagées. Ses principales qualités sont la précision, le sens de la méthode et le sens de l’esthétisme. Il est régulièrement en contact avec les clients quand il intervient pour l’entretien d’installations (particuliers, etc.), et avec de nombreux professionnels sur les chantiers de construction (architectes, maçons, chauffagistes, électriciens…).
La connaissance et le respect des normes de sécurités ont indispensables. Puisque chaque installation est différente, le plombier doit faire preuve d'adaptabilité, d'esprit d'initiative et d'analyse. Le plombier doit également être doté d'une bonne forme physique.
Avec de l'expérience, le plombier peut devenir Chef de chantier, Contremaître, Conducteur de travaux, Monteur en installations thermiques, Plombier zingueur, Technicien de chantier en plomberie.
Les formations qui peuvent préparer à ce métier sont :
- CAP Installateur sanitaire,
- BEP Techniques des installations sanitaires et thermiques,
- BTS Fluides, énergies, environnements, option sanitaire et thermique,
- Titre Pro Installateur en thermique et sanitaire,
- Certification de Qualification Professionnelle Technicien d’études et de chantier.
Son métier consiste à élaborer et effectuer la pose de tous les éléments nécessaires à l'installation complète d'un équipement sanitaire et de chauffage (le gaz, le charbon, le bois ...), dans le respect des règles de sécurité.
Il pose des systèmes de climatisation et de ventilation à usage domestique et gère parfois l'installation ainsi que la maintenance des piscines.
- Il pose des éléments sanitaires et met en place des matériaux de chauffage
- Il pose des tuyauteries apparentes ou encastrées (acier, cuivre, PVC...) et les raccorde aux éléments sanitaires et appareils de chauffage
- Il diagnostique les dysfonctionnements d'installation (fuite d'eau)
- Il réalise des raccordements qui nécessitent une habilitation : PGN (Gaz naturel), PGP (Gaz propane), soudure gaz
Le plombier peut intervenir au domicile des particuliers mais aussi dans les hôtels restaurants, les commerces, les hôpitaux et/ou les habitats collectifs.
Il est méticuleux et habile. Il a l'esprit d'initiative et d'analyse tout en sachant lire un plan et un schémas.
Il sait conseiller ses clients sur les meilleurs choix en termes d'installation sanitaire en fonction des locaux et de leur usage. Il sait maîtriser les techniques du métier comme les traçages, le collage, l'application d'enduit...
Le plombier-chauffagiste peut se diversifier vers des activités de climatisation, de chauffage ou de ventilation. Après avoir justifier de plusieurs années d'expériences, il peut devenir :
- Chef de chantier
- Conducteur de travaux
- Contremaître
- Artisan plombier-chauffagiste
CAP monteur en installations sanitaires
CAP en installations thermiques
MC maintenance en équipement thermique individuel
MC zinguerie
BAC Pro technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques
BAC Pro technicien du froid et du conditionnement d’air
BP de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques
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Le serrurier-métallier travaille sur tout type de construction métallique : menuiserie (porte, fenêtre, véranda) et charpente (pont, passerelle, pylône) où il intervient après le charpentier métallique.
Le serrurier-métallier intervient dans la complétion de celle du ferronnier qui a une dimension plus artistique.
À partir des plans, le serrurier-métallier prend ses mesures et dessine son ouvrage. Il effectue ensuite la découpe des pièces en atelier : il plie, meule, ajuste et soude. Il manie des outils mécaniques et électriques (perceuse, poinçonneuse, tronçonneuse à disque), mais aussi des machines à commande numérique. Il se rend par la suite sur le chantier pour procéder au montage définitif des éléments, parfois sur les toits ou les échafaudages. Il peut également se déplacer chez des clients pour débloquer ou changer des serrures, poser, réparer et entretenir les fermetures (porte de garage, rideau roulant…).
Ingénieux et précis au millimètre près, le serrurier-métallier sait lire un plan, visualiser les pièces dans l’espace et en perspective. Manipulant un outillage pouvant présenter un certain danger, il doit être attentif et adroit.
De la conception à la pose des éléments, le serrurier-métallier met en œuvre des compétences techniques très pointues :
- Aptitude au dessin
- Lecture de plan
- Prise de mesures, d’aplomb et de niveau
- Maîtrise du travail du métal
- Menuiserie : bois, aluminium, PVC
- Montage de pièces mécaniques (fermetures, ouvrages en métal, menuiserie, etc.)
- Connaissances en isolation phonique et étanchéité.
Ingénieux et créatif, il possède une bonne aptitude à visualiser en trois dimensions. Il est attentif, habile (son outillage peut être dangereux) et résistant physiquement (travail en hauteur parfois).
Après quelques années d’expérience, le serrurier-métallier peut se spécialiser en ferronnerie d’art ou en menuiserie aluminium, devenir chef d’équipe ou même artisan installé à son compte.
Du CAP (minimum requis) au BTS, l’offre de formation est large :
- CAP Serrurier-métallier
- Brevet Pro Serrurier-métallier
- Bac Pro Ouvrages du bâtiment : métallerie
- Bac Pro Technicien en chaudronnerie industrielle
- BTS Constructions métalliques.
- Mention Complémentaire Soudage.
Le solier moquettiste s'occupe de poser les revêtements de finition sur les sols et les murs. Contrairement à ce que l'on pense, il ne s'occupe pas du carrelage, de la peinture ni du parquet.
Le solier-moquettiste réalise sur chantier, à partir des directives de sa hiérarchie, seul ou au sein d’une équipe, tous les travaux nécessaires à la mise en œuvre des revêtements de sols souples, qu’ils soient textiles, plastiques (ou assimilés, linoléum, caoutchouc) ou à base de bois collés ou flottants.
Il prépare les supports en effectuant toutes opérations préalables à la mise en œuvre du revêtement.
Il découpe et prépare les revêtements.
Il met en œuvre les revêtements selon les techniques adaptées. Il est responsable de la bonne exécution de travaux. Le solier-moquettiste travaille en disposant d’une certaine autonomie, sous contrôle du conducteur de travaux et en respectant les règles de mise en œuvre et de sécurité.
Le solier moquettiste effectue souvent des tâches pénibles :
- connaître l'ensemble des revêtements disponibles sur le marché
- savoir découper et coller les revêtements
- être capable de faire office de conseil aux clients
- être en excellente forme physique (transport de matériaux lourds et positions de travail inconfortables) et ne pas être sujet aux allergies ou à l'asthme (produits allergènes tels que la colle pour revêtements).
Au sein d'une entreprise du BTP, le solier moquettiste peut atteindre des fonctions d'encadrement s'il est titulaire du niveau Bac ou plus, contrairement au CAP ou il devra occuper un poste d'exécutant.
Le solier moquettiste peut aussi décider de se lancer à son compte. La spécialisation est appréciée dans ce métier, comme par exemple dans le milieu médical qui requiert des revêtements spécifiques, ou encore dans les matières ignifugées qui sont rendues obligatoires pour équiper les lieux publics.
Le piste de la restauration d'art est aussi à explorer.
Le métier de solier moquettiste bénéficie d'un CAP qui lui est entièrement dédié. En poussant sa formation vers un Brevet Pro, un Bac Pro ou un BTS, le candidat peut élargir son champ de compétences à d'autres domaines connexes (peinture, carrelage,…) :
- CAP Solier moquettiste
- CAP Peintre applicateur de revêtements
- Brevet Pro Peinture et revêtements
- Bac pro Aménagement et finition du bâtiment
- BTS Aménagement et finition
Le tailleur de pierre travaille sur de la matière première naturelle : des minéraux, du granit, du marbre. Parfois à partir de matériaux composés : stuc, staff, plâtre.
L’artisan tailleur de pierre est amené à intervenir sur des ouvrages en pierre aussi bien :
- Dans la construction proprement dite (encadrement de portes et fenêtres, voûtes, balcons, dallages, escaliers…)
- Dans la décoration d’intérieur et d’extérieur (parements de façade, corniches, cheminées, dallages, décoration…)
- Dans le mobilier d’extérieur (aménagement urbain notamment).
Parmi les métiers de la pierre, le tailleur de pierre « bâtisseur » exerce un savoir-faire ancestral.
Il met son habileté au service de la construction neuve comme de la restauration. Il travaille aussi bien le marbre que le granit, le calcaire ou le grès… selon la région où il effectue son ouvrage.
Il faut être méticuleux, précis à toutes les étapes du façonnage et de la pose. Il est important d'aimer la géométrie pour apprécier son métier. Le tailleur de pierre doit avoir un sens artistique pour parfaire ses créations.
Une évolution de carrière est tout à fait envisageable : Chef d’équipe, Chef de chantier, Maître tailleur de pierre. Il peut enseigner sa technique dans les CFA spécialisés du bâtiment et peut envisager de reprendre ou de créer sa propre entreprise.
Les formations pour accéder à ce métier sont :
- CAP Tailleur de pierre,
- Brevet Pro Métiers de la pierre
- Brevet Pro Tailleur de pierre des monuments historiques
- Bac Pro Métiers et arts de la pierre
Le technicien de bureau d'études est chargé de dessiner les plans d'ensembles ou de sous-ensembles. Il réalise des ébauches, des relevés dimensionnels afin de concevoir les différentes pièces.
À partir d'un cahier des charges, il analyse les projets, réalise des plans, schémas fonctionnels et propose des solutions tout en respectant les normes en vigueur.
Selon la structure et le secteur industriel où il exerce, il peut être amené à numériser des ensembles à partir d'une étude, mettre aux normes ISO ou encore, concevoir des pièces selon une technologie particulière (moulage, mécano-soudure, déformation) réunissant des éléments divers.
En lien avec le bureau des méthodes ou de la qualité, il peut être sollicité pour participer à des tests de fonctionnement.
Il est attendu du technicien de bureau d'études :
- la lecture de plans et les techniques d'assemblage,
- les calculs de résistance des matériaux et cotation fonctionnelle,
- la réglementation et les normes en vigueur,
- la rédaction de documents techniques et de comptes rendus,
- les techniques de dessin industriel,
- les outils informatiques : CAO/DAO, RDM (ossature, flexion, poutre), Autocad, BIM Vision …
Après quelques années d'expériences, un technicien de bureau d'études à la possibilité d'évoluer vers un poste de dessinateur projeteur, chef de projet voire responsable d'un bureau d'études.
Le futur technicien de bureau d'études doit détenir l'un des diplômes suivants :
- DUT Génie mécanique et productique,
- DUT Mesures physiques,
- DUT Génie chimique, génie des procédés, option procédés,
- BTS Industrialisation des produits mécaniques,
- BTS Conception de produits industriels,
- BTS Assistant techniques d’ingénieur.
Le technicien de maintenance installe, contrôle, entretien et nettoie les installations et les machines dont il est responsable.
Il est tenu de les vérifier régulièrement pour s’assurer de leur bon fonctionnement, prévenir ainsi les incidents éventuels, et mettre en œuvre les normes de conformité (qualité, sécurité, environnement).
Ce professionnel doit faire preuve :
- d’une maîtrise de la lecture de plans, schémas et notices techniques (y compris en anglais),
- d’habileté manuelle : rapidité d’exécution et précision,
- d’une aptitude à rédiger des documents d’intervention et des courriers,
- prendre des décisions et intervenir rapidement en cas de panne.
Un technicien de maintenance confirmé peut devenir :
- chef d’équipe,
- responsable de maintenance,
- orientation vers un bureau d’études en production et qualité.
Pour pouvoir prétendre à ce métier, tourne toi vers les formations suivantes :
- Bac pro Maintenance des équipements (industriels, électrotechnique, énergie, équipements communicants, maintenance des systèmes mécaniques automatisés)
- Bac technologique Sciences et technologies industrielles,
- BTS Maintenance industrielle,
- DUT Génie industriel et maintenance
- Licence professionnelle Maintenance / Systèmes informatiques et logiciels
Le technicien d’études évalue le coût d’une construction ou d'une rénovation. Dans le souci de respecter les besoins du client, il examine de près le dossier : les plans, les pièces décrivant l’ouvrage, les notes administratives et techniques… Il participe à l’élaboration de propositions en réponse aux appels d’offres.
Ses missions principales consiste à définir la quantité de matériaux et le matériel nécessaires (gros œuvre, couverture, menuiserie, revêtement de sol, plafond, plâtrerie…). Il en calcule le coût ainsi que celui de la main-d’œuvre. Il consulte alors les fournisseurs, compare les prix, parfois les négocie, et établit des devis.
Le technicien d'études rédige le cahier des charges, assure la préparation et le suivi du chantier ainsi que la gestion du budget alloué. Il peut établir le planning pour la réalisation du chantier.
Impliqué dans toutes les étapes d’une construction, le technicien métreur met en œuvre de multiples compétences dans l’exercice de son métier. Il doit ainsi :
- comprendre les enjeux techniques et financiers d’un projet,
- savoir évaluer toutes les contraintes techniques (matériaux, quantités) et économiques (prix estimatifs des matériaux, coûts de la main-d’œuvre…),
- maîtriser les normes législatives et la réglementation de la construction,
- maîtriser les logiciels de métré,
- savoir établir et tenir un planning,
- savoir communiquer avec tous les corps de métier.
Rigoureux et soucieux du détail, le technicien d'études, métrés et devis doit faire preuve de curiosité et d’anticipation pour trouver à tout moment les meilleures solutions techniques et économiques. Son sens de l’organisation, sa disponibilité, son autonomie et son aptitude au dialogue font de lui un partenaire apprécié des autres intervenants sur un chantier.
L’expérience, la formation continue et/ou la validation des acquis de l’expérience (VAE) permettront de progresser par la suite, en prenant des responsabilités comme Chef d’équipe, s’installer à son compte ou reprendre une entreprise.
Le technicien d'études, métrés et devis peut également évoluer vers un poste d'Encadrant de chantier ou Technicien/Responsable de bureau d'études.
Les formations requises pour occuper le poste de technicien d'études, métrés et devis sont :
- Bac Pro Technicien du bâtiment : Études et Économie ou Organisation et Réalisation Gros Œuvres
- Bac Pro Technicien d'études du bâtiment : Option A et/ou B
- BTS Études et Économie de la construction
- BTS Projeteur d'études bâtiment et travaux publics
- DEUST sciences, technologies, santé.
Le technicien de méthodes assure le lien entre le bureau d’études et l’atelier. C’est le technicien méthodes qui est chargé d’optimiser les différents travaux en incluant tous les paramètres : normes réglementaires, qualité, coûts et délais.
Le technicien de méthodes détermine les processus de fabrication pour optimiser les moyens de productions.
Il étudie le dossier technique et les plans des produits à fabriquer. Pour chacun, il détermine le matériel adéquat, les phases de fabrication et la division des tâches. C'est lui qui est responsable de l'ergonomie et de la sécurité des postes de travail et qui fixe les moyens humains nécessaires. Aussi, le technicien de méthodes veille au respect de ses recommandations à propos de l'installation et de la maintenance du matériel, des délais à respecter, des normes environnementales, des procédures de contrôle de production etc.
Rattaché au service qualité, le technicien de méthodes prend en compte l'avis des services opérationnels de l'entreprise, de ses sous-traitants et de ses fournisseurs.
Il est attendu du technicien de méthodes, l'unes des qualités suivantes :
- La maîtrise des normes de qualité, hygiène, sécurité et environnement
- L'utilisation de progiciel de gestion de production (GPAO), de fabrication (FAO), de dessin (DAO), de technologie de groupe (TGAO)
- Une bonne connaissance de l'anglais technique
- De bonnes méthodes d'organisation du travail et de résolution de problèmes de type PERT.
Justifiant de quelques années d'expériences, le technicien de méthodes peut évoluer vers un poste de Responsable méthodes, Chef d'atelier ou encore Ingénieur (par la formation continue).
Les formations qui peuvent préparer à ce métier sont :
- BTS Électrotechnique, BTS Industrialisation des produits mécaniques, BTS Mise en forme des matériaux par forgeage, BTS Productique mécanique, BTS Assistant technique d’ingénieur.
- DUT génie mécanique et productique.
- Diplôme d’école d’ingénieur (poste d’ingénieur process)
Le responsable Qualité - Sécurité - Environnement assiste le dirigeant dans la définition des procédures QSE et le suivi des politiques de l'entreprise, en matière de qualité, de sécurité et d'environnement.
Les principales missions de ce technicien de qualité, sécurité et environnement sont de planifier, construire et piloter de façon opérationnelle un système de management QSE.
Pour ce faire, il définit les objectifs en matière de qualité et de prévention des risques industriels en fonction du contexte réglementaire et des orientations de la direction générale. Il peut également encadrer une équipe composée d'ingénieurs, de techniciens, d'animateurs, d'auditeurs et négocie les budgets de fonctionnement du service QSE auprès de la direction.
Le technicien QSE possède de solides qualités relationnelles et de négociation pour être reconnu dans cette fonction, ainsi que des qualités rédactionnelles et de bonnes facultés d’analyse et de synthèse pour l’élaboration de divers documents (consignes de sécurité, compte-rendu, enquêtes sur des accidents…).
L’expérience, la formation continue et/ou la validation des acquis de l’expérience permettront de progresser par la suite, en prenant des responsabilités comme Chef d’équipe ou en s’installant à son compte.
D'autres perspectives d'évolutions sont possibles, comme : Responsable de ligne de production industrielle, Directeur ou Consultant qualité ou encore Directeur environnement.
Les diplômes qui peuvent préparer à ce métier sont :
- BTS Qualité
- DUT HSE (Hygiène, sécurité, environnement)
- Diplôme d'Écoles d'Ingénieur
- Master ESI (Environnement et sécurité industrielle)
- Master Recherche et pro sciences.